2014-2015 - Clinique

Cette année nous nous centrerons sur la clinique quotidienne

« l’avis psy » dans la chirurgie bariatrique

Anne-Marie Hassoun, psychologue

Le mardi 18 juin 2013, Isabelle Favry et Anne-Marie Hassoun ont proposé une conférence sur le thème « Psychisme et chirurgie bariatrique ». Dans cet article, Anne-Marie Hassoun évoque un des thèmes de cette conférence. Si du temps à coulé depuis cette recherche, les hypothèses formulée dans ce texte ont pour la plupart été confirmées par des travaux ultérieurs.

Ma rencontre avec la chirurgie bariatrique

Je travaille comme psychologue de liaison dans un hôpital général. Je vais voir des patients à la demande. Soit parce qu’ils se sentent mal subissent de longs séjours ou des annonces pénibles. C’est ainsi que j’ai découvert la chirurgie bariatrique.

Séminaire du mardi 18 novembre 2014


La relation au patient à l'ère internet

Maud Spoel, psychologue

Internet introduit du nouveau dans la relation entre patients et soignants.

Grâce à Internet, les patients peuvent chercher des informations sur leurs maladies.
Les soignants comme les patients peuvent consulter les réseaux sociaux et obtenir des informations l’un sur l’autre.
etc.

Tout cela n’est pas sans effets sur la relation thérapeutique et pose parfois des problèmes éthiques.
Maud Spoel nous parlera des évolutions de cette relation.
Elle évoquera le point de vue des médecins et celui des patients.

Attention, ce séminaire, programmé le mois précéeant, a bien été reporté à ce mardi 18 novembre. Il se passera comme’d'habitude dans la salle de séminaire du site Molière Longchamp.

Passion et écriture

Marie Léchevin

Le 18 mars 2014, Marie Léchevin nous a offert un séminaire très intéressant sur l'écriture et la passion. Elle nous en donne ici un résumé.

Séminaire du mardi 16 septembre 2014

A l'école d'un potager

Vécu d'un potager psychiatrique



Si vous survolez l’hôpital Molière Longchamp, vous pourrez voir quelques tomates dans une de ses cours. C’est le potager de l’unité de psychiatrie. Il existe depuis 2013.

Pourquoi faire un potager dans une unité de psychiatrie ?
Qu'est-ce qu'un potager a de particulier par rapport à une autre activité ?
Comment cette expérience s'inscrit-elle dans les relations ?
Patients soignants, qu'en disent-ils ?

Nous avons eu envie de vous raconter notre expérience.

Séminaire collectif :

Danielle Hanssens (infirmière psychiatrique), Moussa Dikho (infirmier psychiatrique), Isabelle Favry (psychologue), Anne-Marie Hassoun (psychologue). Avec l'intervention de Daniel Desmedt(psychiatre, chef de service de psychiatrie (HIS), photographe)


Une passion intraitable

Daniel Desmedt


Steve Jobs ou l'éloge de la manie

Nous vivons une drôle d'époque.

By mylerdude (Flickr) [CC-BY-2.0, via Wikimedia Commons
Certains se targuent d'avoir des milliers d'amis, qu'ils n'ont jamais vus. D'autres vivent des relations amoureuses sans se toucher, sans respirer l'odeur d'un corps. L'ère est à la communication, mais on ne s'entend plus. L'intimité s'affiche sur des murs qui n'existent pas, aussi fugaces que l'image qui la porte, ici ou à l'autre bout du monde, mais n'est plus garantie par rien. Les photos ne se sont plus attendre, mais doivent être instantanément envoyées à des spectateurs qui n'ont probablement rien demandé. On cherche son futur amoureux sur une page de catalogue, et il ne sera choisi que s'il s'est paré de ses plus beaux atours, factices ou réels, peu importe. Il prend le risque d'être choisi, élu, convoité un instant ou une semaine, et jeté aussi rapidement. Une des dernières modes est un site où l'on fait défiler les visages de ceux qui s'y sont inscrits, en cochant si ils plaisent ou pas : la coïncidence des coups de coeur peut conduire à un échange, mais sinon c'est l'oubli, l'ignorance, la poubelle, l'atteinte au narcissisme.

Séminaire du mardi 20 mai 2014

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Une passion intraitable

Steve Jobs, ou l'éloge de la manie


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Aujourd'hui, le discours social, celui de la prévention, de la santé comme celui de la publicité, parle d'un être humain idéal. La personnalité, les désirs, les émotions semblent être au minimum une déviance par rapport à la norme, et sont éventuellement catalogués comme des troubles psychiques.

Stevejobs image
Une des modes récentes en psychiatrie est l'identification du trouble bipolaire, entité qui perturbe l'idéal de normalité : il n'est acceptable qu'en tant que pathologie nécessitant un traitement pharmacologique.

Loin du politiquement correct, il sera question ici de ce que l'on pourrait appeler la structure mélancolique, comme façon de voir le monde et de vivre sa vie. Considérée dans sa complexité, dans ses relations avec l'histoire personnelle, la mélancolie, ou maniaco-dépression, révèle souvent une force créative.
Steve Jobs, le fondateur de Apple en est probablement un exemple. L'évocation de sa vie, en référence à la psychanalyse et au livre de Jacques Hassoun "Les passions intraitables", apporte un éclairage sur la nécessité parfois vitale de la passion.

Daniel Desmedt, psychiatre, chef de service de psychiatrie (HIS), photographe

Séminaire du mardi 21 janvier 2014


De la passion à la passion du jeu

Serge Minet était Thérapeute clinicien et fondateur de la Clinique du jeu pathologique de l'hôpital Brugmann (ULB). Il est l'auteur de « Ne dites pas à mon fils que je joue – Une logique de la dépendance. » Editions Racine.

Aussi comédien, il a créé un modèle thérapeutique qui utilise les arts de la scène et du théâtre.

Une maladie de la modernité

Passion des jeux de hasard et d’argent, passion des jeux de rôles sur Internet, passion de la fièvre acheteuse, passion de la passion. La démesure de ces passions, qui sont aussi des passions avec l’extrême, nous raconte des histoires exceptionnelles qui arrivent à des gens ordinaires.

L’accompagnement psychologique les aide à lutter contre la toute-puissance de leur passion. Mais comment transmettre, au terme d’une longue pratique clinique, le colloque singulier qui se tient avec ces hommes et ces femmes fatigués par leur passion ?

Transmettre, c'est prendre le risque de dévoiler le lien particulier qui se tisse entre le thérapeute et le patient, dans l’antre des secrets. Si la thérapie est un chemin initiatique pour le patient, c’est une école d’ouverture d’esprit, d’humilité et de persévérance pour le thérapeute.

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Photo de Liliane Roubaudi sous licence CC

Séminaire mardi du 15 octobre 2013.


Vignette clinique

Justine Guillet, psychologue

A partir d'une situation clinique, Justine Guillet nous parlera d'une intervention inhabituelle dans le déroulement de la cure et de ses effets.

Elle évoquera les notions théoriques de la jouissance et du Réel tels que Lacan les a formalisés, ainsi que la conception lacanienne de la subjectivité avec en toile de fond un questionnement sur ce qui distingue, dans l'abord des symptômes et de leurs excès, la perspective psychanalytique et la perspective médicale.

Séminaire du mardi 17 septembre 2013

Penser (avec) les morts, panser les liens.

Laura Perichon, psychologue

Penser (avec) les morts, panser les liens.



Laura Perichon a exploré les relations que les endeuillés entretiennent aujourd'hui avec un proche décédé.

Les personnes rencontrées témoignent d'une grande diversité de relations avec leurs morts. Une lecture ethnopsychologique de leurs récits permet de mettre en évidence les grandes lignes culturelles et les inventions personnelles qui sous-tendent ces interactions dans le cadre d'un deuil.

On peut alors voir apparaître des êtres qui font agir les vivants et pour lesquels ceux-ci posent des actes précis afin de les transformer en de « bons morts » faute de quoi morts et vivants risquent de se retenir mutuellement dans un non-devenir, réduisant les possibilités de chacun.

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