Séminaire du mardi 17 juin 2014


La passion thérapeutique



Certains sont accros au travail, qui donne un statut, une identité, une existence.
Pour d’autres, c’est l’heureux alibi pour fuir une vie privée ennuyeuse.
On peut être viscéralement attiré par la détresse humaine, comme le gouffre attire ceux à qui le vide donne le vertige.
Ainsi, un lien intense lie parfois un individu à son métier de thérapeute.
La passion, c’est autre chose.
Le comprendre, c’est aussi comprendre pourquoi la passion ne peut pas être thérapeutique. Jamais ?
Par Jean-Michel Longneaux, philosophe, Université de Namur, conseiller en éthique dans le monde de la santé, rédacteur en chef de la revue Ethica Clinica
Co-organisé par le comité d'éthique et le service de psychiatrie de HIS.