La coccinelle - cancer et parentalité.
La coccinelle est une bibliothèque mobile pour aider à parler de la maladie en famille. Elle se compose de plusieurs livres pour enfant dont un parent est touché par le cancer.
La coccinelle est une bibliothèque mobile pour aider à parler de la maladie en famille. Elle se compose de plusieurs livres pour enfant dont un parent est touché par le cancer.
Animé par Anne-Marie Hassoun, Psychologue
Les sociétés occidentales ont évolué vers un individualisme de plus en plus affirmé.
Comment cette évolution a-t-elle influencé la relation de couple ?
Comment a-t-elle changé la famille ?
Quelle a été l’influence sur les relations entre hommes et femmes ?
Est-ce que les identités sexuelles ont dû s’adapter ?
Nous évoquerons ces thèmes pendant les prochains séminaires.
Irène Théry, sociologue a étudié la sexuation dans la société. Dans ce cours très dense, elle nous parle de l'évolution actuelle. Quelles sont les conséquences de l'évolution du mariage ? Que se passe-t-il en terme de sexuation ou de transmission ?
Historiquement, la forme la plus ancienne de fatigue est l’usure qui témoigne de l’accumulation des efforts, des maux et des conditions de vie et de travail difficiles qui accablent l’homme et le conduisent plus ou moins vite vers la mort. Dans Les travaux et les jours d’Hésiode comme dans le récit biblique d’Adam et Eve chassés du paradis, la fatigue du travail constitue une punition divine.
Historiquement, la forme la plus ancienne de fatigue est l’usure qui témoigne de l’accumulation des efforts, des maux et des conditions de vie et de travail difficiles qui accablent l’homme et le c
Le comité d’éthique et le service de psychiatrie des hôpitaux IRIS SUD, invite Marc Loriol, sociologue et historien à nous parler de la fatigue.
Longtemps, la fatigue au travail a été associée à l’usure du corps qui, inexorablement, conduisait à la perte des forces et à la mort. Toutefois, très tôt dans l’histoire humaine, certaines catégories de personnes ont eu à faire des activités qui, sans nécessiter de fortes dépenses physiques, supposaient un engagement et un contrôle de soi sans précédents.
C’est dans ce contexte que sont apparues de nouvelles catégories pathologiques - de l’acédie des moines à l’actuel syndrome de fatigue chronique - permettant de donner un sens socialement reconnu à la nouvelle forme de fatigue que ressentaient ceux qui avaient des difficultés à se plier à ces exigences, tout en véhiculant des discours souvent normalisateurs. (Marc Loriol)
Nous travaillons dans le secteur de l'aide aux personnes. Nous avons été formés à travailler avec des patients ou des utilisateurs. On nous a parlé d'enfants et d'adolescents, d'adultes et de vieillards, de femmes et d'hommes.
Il nous arrive de vivre de grandes tensions au sein de nos équipes, parfois elles durent, d'autres fois elles transforment en disqualifications : ceci représente une violence symbolique importante et génère des souffrances toutes aussi importantes chez les soignants.
Pour
quoi cela se passe ainsi ? Ne sommes nous pas sensés être des adultes « responsables » ? Comment cela se fait-il, alors que nous sommes des intervenants rompus aux phénomènes de violence ?
Je me propose de vous présenter le modèle de Didier Robin (psychanalyste et systémicien, superviseur d'équipe) qui part du constat que réunir des intervenants autour d'un mandat ne suffit pas. Il faut un vrai collectif de travail. D.Robin nous propose alors un modèle de travail institutionnel qui s'appuie sur les désaccords entre collègues et les conflits, comme points d'appui, pour penser les problématiques des patients : transformer la souffrance en un vrai travail collectif et créateur autant pour les intervenants que pour les patients.
A partir du visionnage d’un épisode de la série Black mirror (« The entire history of you »), une série qui bouscule, questionne, perturbe même, nous entamons une réflexion sur ce que les nouvelles
Le séminaire se fera à partir d'une conférence filmée où le philosophe Nicolas Grimaldi parle de l'amour et de la passion amoureuse. Pour mieux cerner l'un et l'autre, il évoque la jalousie pathologique.
Le diable au corps
Dr Philippr Woitchik, psychiatre, psychothérapeute, responsable de la consultation d'ethnopsychiatrie au CHU de Brugmann, CRP Les Maronniers de Tournai.
Ce séminaire est organisé en collaboration avec le comité d'éthique des hôpitaux IRIS sud (HIS).
Une souffrance ne s’exprime pas de la même manière d'une culture à une autre. Chez nous, aujourd’hui, il faut parler, mettre des mots sur les émotions. Dans d'autres cultures, ou à d'autres époques, l'on a pu préconiser de se taire ou au contraire encourager des manifestations plus théâtrales. Dans d’autres encore l’on passe plus par le corps.
Parmi ces formes d’expression de la souffrance, une des plus déroutantes pour le monde médical est sans doute la possession. Comment recevoir nos patients lorsqu’ils évoquent une possession par un esprit ou une histoire de sorcellerie ?
L’enjeu est important du point de vue éthique tant pour un meilleur accueil de nos patients et leurs familles que pour éviter de graves erreurs de diagnostic.
L'expérience de la clinique ethnopsychiatrique nous a appris à établir un lien entre ces discours "culturels" et notre nosographie médicale et psychiatrique. Nous verrons par exemple que les phénomènes de possessions sont plus proches d’un syndrome post-traumatique que d’une psychose.