Séminaire

Séminaire du mardi 21 novembre 2017


Solitudes 

Par Boris CYRULNIK, Neuro-psychiatre, Directeur d’enseignement (Université de Toulon) et Jean-Baptiste de FOUCAULD,Ancien Commissaire au Plan, porte-parole du Pacte Civique

La solitude, un mot fourre-tout, une plainte récurrente de nos patients, qui désigne des réalités bien complexes. Entre le bébé qui doit découvrir la solitude pour pouvoir se créer une identité à la souffrance du grand vieillard qui ne voit plus personne, il y a un monde de différence. Nous explorerons quelques facettes de ces différences à travers deux conférences filmées issus d'un colloque de la croix rouge français.

Séminaire du mardi 17 octobre 2017

Appréhender les mécanismes psychiques de la mémoire traumatique, un autre rapport à soi

Projection d'une visio-conférence de Yaelle Malpertu, psychologue clinicienne et discussion autour du psychotraumatisme par Marie Léchevin.

Cette intervention propose d’introduire à différents mécanismes psychiques concernant la mémoire traumatique, afin d’être davantage en mesure d’en comprendre les effets dans notre quotidien. Elle propose de donner certaines exemples cliniques de mémoire traumatique concernant des agressions subies par un individu plusieurs décennies auparavant. Elle cherche aussi à montrer l’importance potentielle de transmissions intergénérationnelles de traumas, dont un individu n’a généralement pas conscience ou dont il minimise les conséquences. En somme, il s’agit de donner quelques repères pour aborder d’une autre manière des éléments qui pourraient, à tord, ressembler à des « traits de caractère », mais qui sont nés de mécanismes de défenses pour faire face aux assauts des traces mnésiques d’événements traumatiques.


Lien vers la video

Séminaire du mardi 19 septembre 2017


Le patient, sa maladie, son savoir 

Par Michèle Transon, infirmière expert. en diabétologie, avec la collaboration de Julie Vercalsteren, diététicienne

Le diabète est une de ces maladies chroniques qui demandent au patient une importante adaptation de son alimentation, mais aussi de son mode de vie. Il touche à l’image de soi et son traitement exige un ancrage continu dans la réalité.

Le diabétique débutant est confronté à une masse d’information à connaître. Il doit ensuite découvrir les caractéristiques spécifiques de son diabète et sa manière personnelle de le gérer.

Pour une personne bien structurée, bien adaptée et qui dispose de ressources intellectuelles et matérielles suffisantes, c’est un apprentissage difficile. Pour une personne qui a des failles narcissiques importantes ou dont l’ancrage à la réalité est défaillant, l’apprentissage et l’effort de maintenir le traitement peuvent paraître quasiment insurmontables.

Une brochure explicative ne suffira pas.

Michèle Transon et Julie Vercalsteren présenteront un outil original de coéducation, le « Conversations Maps® » . Loin du cours ex cathedra, les informations relatives à sa maladie ne seront pas fournies par un professionnel. Le patient élaborera les informations indispensables à la gestion de leur maladie grâce aux échanges auprès de ses paires.

L’animateur (médecin, infirmier, diététicien, psychologue, etc.) utilisera la méthode de Socrate ! ; il restera la « source du savoir silencieuse »

Nous vous invitons à partager cette expérience !

Séminaire du mardi 20 juin 2017


Le touriste, l'autre et l'ailleurs 

Par Jean Didier Urbain.sociologue

Nous parlerons du touriste à travers ses imaginaires, ses demandes, ses modèles, ses paradoxes et ses tendances récentes. Le tourisme est un symptôme de société et le touriste son expression sensible. A l'heure de la mondialisation, de l'internationalisation et du cosmopolitisme, en lui se récapitulent les rapports mutants à l'existence : à l'ailleurs et au chez-soi ; à l'autre et au monde ; aux siens et aussi à soi – avec leurs conséquences...

Vous pouvez revoir cette conférence ici

Séminaire du mardi 16 mai


Les mots perdus

Par mme Viviane Speleers, présidente de l’A.S.B.L. «Se Comprendre»

 

Comment aborder les patients aphasiques ? Que vivent-ils ?

L’A.S.B.L. Groupe des Aphasiques «Se Comprendre» aide les personnes atteintes d’aphasie et s'est donné pour but d’aider ces personnes à sortir de l’isolement, à favoriser les contacts et les échanges.

Elle se donne aussi comme mission d'informer les autres personnes. Pour cela ils ont crées un film : "Les mots perdus". C'est une série de 4 vidéos crées avec des aphasiques pour parler de leurs expériences. Ils en sont scénaristes et acteurs.

Nous en présenterons deux pour laisser la place à une rencontre avec les membres d l'ASBL.

Séminaire du mardi 20 juin 2017


Service Laïque d'Aide aux Victimes 

Le Service d’aide aux victimes est subsidié par la Région de Bruxelles-Capitale pour assurer sur l’arrondissement judiciaire de Bruxelles, une aide sociale et juridique ainsi qu’un accompagnement psychologique aux victimes d’infraction pénale et à leurs proches.

L’aide psychologique n’intervient pas suite à un désir de travail sur soi. Dans certains types de victimisation, le traumatisme saisit la personne de manière brutale sans qu’elle puisse en comprendre le sens et la raison d’être. L’accompagnement psychologique vise directement le vécu traumatique: il s’agit d’entendre la cassure que l’événement a produit chez la victime, de mobiliser les ressources de la personne face aux heurts de l’existence, de retravailler les mécanismes de défenses psychologiques de survie ainsi que sa capacité à maintenir ou restaurer ses liens sociaux.

Par ailleurs, nous offrons également une aide aux victimes de faits anciens qu’ils soient récurrents ou enfouis. A ce niveau, la demande d’aide psychologique participe souvent tant du désir d’être entendu et reconnu comme victime que du souci de recevoir une aide adaptée pour se déprendre de l’emprise traumatique.

L’aide psychologique ainsi octroyée apporte la reconnaissance et la possibilité de reconstruction à partir de la situation particulière de ces victimes et des effets spécifiques de leur victimisation ( abus sexuel, harcèlement..).

Reconnaissance ne signifie pas renforcement de l’identité de victime ou capture identificatoire; le service d’aide aux victimes cherche à remobiliser les ressources des personnes pour leur permettre de reprendre le cours de leur existence.

Séminaire du mardi 18 avril


 Les aspects psycho sociaux dans les catastrophes

Par Daniel Vanden Bossche, Psychosocial Manager Bruxelles-Capitale

Lors des catastrophes, nous l'avons malheureusement expérimentés, les besoins sont nombreux y compris dans le domaine psychosocial. Accueillir les victimes, les personnes traumatisées, les familles. rester disponible dans l'après-coup. Nous l'avons fait et le faisons encore aujourd'hui, mais nous aurions besoin de ressources complémentaires.

La Belgique a crée pour cela un outil : le plan d'intervention psychosocial ou PIPS dont la spécificité est de s'occuper des personnes qui ne relève pas de urgence médicale durant les crises. Daniel Vanden Bossche viendra nous en parler.

Séminaire du mardi 21 mars 2017


Sur le divan des guérisseurs 

Par EVRARD Renaud, AMIOTTE-SUCHET Laurent, KESSLER-BILTHAUER Déborah

l'existence des psy n'a pas fait disparaître les sorciers et ni les exorcistes.
Pourquoi ? A quelles fonctions répondent-ils que nous ne remplissons pas ?

Des chercheurs, anthropologues, sociologues et cliniciens se sont penchés sur le sujet.

Nous entendrons deux d'entre eux. L'un nous parlera des prêtres exorcistes (Avocat du diable et nouveau thérapeute ou comment le prêtre exorciste élabore sa légitimité ), l'autre de la pratique de la sorcellerie en Lorraine aujourd'hui >La santé mentale victime de la sorcellerie dans la Lorraine du XXIE siècle).

Liens :

Séminaire du mardi 21 février 2017


Wagner est une maladie

Dr Jean-Paul Mullier
Président du cercle francophone Belge Richard Wagner

Deux cents ans après sa naissance, cent ans après avoir dominé la planète musique, Wagner continue à fasciner, à faire l’objet de dévotion d’une part et être un sujet de rejet voire de dégoût de l’autre.

Pour la plupart, en raison de sa complexité, ses opéras semblent réservés aux initiés, « ils constituent une montagne que l’on gravit ou que l’on contourne. »

En 90 minutes, nous allons essayer avec l’œil du clinicien de situer, l’homme, son œuvre et d’examiner ce qui en fait un cas exceptionnel dans l’histoire de la musique voire de l’histoire de l’art et en essayant de comprendre ce qui conduit à la « wagneromanie. »

Séminaire du mardi 20 décembre 2016


Peut-on suivre un monstre ?

Animé par Anne-Marie Hassoun

Nous avons tous eu des patients qui nous horrifiaient. Que faire ? Accepter de les suivre ? Comment ? À quelles conditions ? Refuser ? Mais dans quelle limite.

Le psychiatre américain Leon Goldensohn s'est trouvé devant cette situation. Il a suivi les accusés du procès Nuremberg. Il en a gardé des traces et avait l'intention d'en tirer un livre, il n'en eut pas le temps. 40 ans plus tard, ses carnets sont sortis de l'oubli et publiés sous une forme qui respecte ce qui fait leur singularité : le matériau brut des entretiens retranscrits tels quels par le psychiatre. Le film "Les carnets secrets de Nuremberg" est construit autour de ce document historique inédit.
Nous avons tous eu des patients qui nous horrifiaient. Que faire ? Accepter de les suivre ? Comment ? À quelles conditions ? Refuser ? Mais dans quelle limite ?

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