Textes des orateurs

Qui sont les mères infanticides?

Jean-Luc VIAUX

Qui sont les mères infanticides? Peut-on donner un sens à leurs actes ? Comment penser ce qui, aujourd'hui, nous parait inimaginable ?

La coccinelle - cancer et parentalité.

Marie Léchevin, Céline Boinet, psychologues aux hôpitaux Iris Sud

La coccinelle est une bibliothèque mobile pour aider à parler de la maladie en famille. Elle se compose de plusieurs livres pour enfant dont un parent est touché par le cancer.

La fatigue et le poids des normes

Marc Loriol, Sociologue, IDHES (CNRS / Paris I)

Historiquement, la forme la plus ancienne de fatigue est l’usure qui témoigne de l’accumulation des efforts, des maux et des conditions de vie et de travail difficiles qui accablent l’homme et le c

La fatigue et le poids des normes

Marc Loriol, Sociologue,


 

Loriol.jpgHistoriquement, la forme la plus ancienne de fatigue est l’usure qui témoigne de l’accumulation des efforts, des maux et des conditions de vie et de travail difficiles qui accablent l’homme et le conduisent plus ou moins vite vers la mort. Dans Les travaux et les jours d’Hésiode comme dans le récit biblique d’Adam et Eve chassés du paradis, la fatigue du travail constitue une punition divine.

« l’avis psy » dans la chirurgie bariatrique

Anne-Marie Hassoun, psychologue

Le mardi 18 juin 2013, Isabelle Favry et Anne-Marie Hassoun ont proposé une conférence sur le thème « Psychisme et chirurgie bariatrique ». Dans cet article, Anne-Marie Hassoun évoque un des thèmes de cette conférence.

Ma rencontre avec la chirurgie bariatrique

Je travaille comme psychologue de liaison dans un hôpital général. Je vais voir des patients à la demande. Soit parce qu’ils se sentent mal subissent de longs séjours ou des annonces pénibles. C’est ainsi que j’ai découvert la chirurgie bariatrique.

Passion et écriture

Marie Léchevin

Le 18 mars 2014, Marie Léchevin nous a offert un séminaire très intéressant sur l'écriture et la passion. Elle nous en donne ici un résumé.

MS_A_la_recherche_du_temps_perdu.jpg Littérature et passion entretiennent des liens intimes et cela depuis la nuit des temps. Est-ce la littérature qui représente la passion vécue ou est-ce la passion qui épouse les formes de la littérature ?

Une passion intraitable

Daniel Desmedt


Steve Jobs ou l'éloge de la manie

Nous vivons une drôle d'époque.

By mylerdude (Flickr) [CC-BY-2.0, via Wikimedia Commons Certains se targuent d'avoir des milliers d'amis, qu'ils n'ont jamais vus. D'autres vivent des relations amoureuses sans se toucher, sans respirer l'odeur d'un corps. L'ère est à la communication, mais on ne s'entend plus. L'intimité s'affiche sur des murs qui n'existent pas, aussi fugaces que l'image qui la porte, ici ou à l'autre bout du monde, mais n'est plus garantie par rien. Les photos ne se sont plus attendre, mais doivent être instantanément envoyées à des spectateurs qui n'ont probablement rien demandé. On cherche son futur amoureux sur une page de catalogue, et il ne sera choisi que s'il s'est paré de ses plus beaux atours, factices ou réels, peu importe. Il prend le risque d'être choisi, élu, convoité un instant ou une semaine, et jeté aussi rapidement. Une des dernières modes est un site où l'on fait défiler les visages de ceux qui s'y sont inscrits, en cochant si ils plaisent ou pas : la coïncidence des coups de coeur peut conduire à un échange, mais sinon c'est l'oubli, l'ignorance, la poubelle, l'atteinte au narcissisme.

Penser (avec) les morts, panser le lien

Laura Perichon

Pistes ethnopsychologiques pour une lecture des relations que les endeuillés entretiennent aujourd'hui avec un proche décédé.

Résumé de l'intervention de laura Perichon du 17 septembre 2013

Aujourd'hui, en Belgique, nos conceptions sur le deuil et sur les relations que les vivants et les morts entretiennent suite à un décès sont imprégnées de deux grands héritages philosophiques(1). Le premier, nommé ici le paradigme matérialiste, est celui dans lequel s'inscrit la psychologie académique traditionnelle contemporaine et considère que le mort n'existe pas en tant qu'entité autonome douée d'agentivité. Dans ce paradigme le deuil est pensé comme un processus intrapsychique qui concerne l'endeuillé seulement, et les relations éventuelles vécues avec le mort sont interprétées comme un artefact de la pensée créé pour les besoins économiques de la psyché. Or il existe aujourd'hui chez nous une deuxième position ontologique concernant les morts, représentée par le paradigme supernaturaliste. Dans cette conception, les morts existent en tant qu'entités autonomes avec lesquelles une relation est possible. Ce paradigme bien qu'absent du champ d'étude des sciences actuelles de la nature, est très représenté parmi la population belge (un peu plus de 70 % des Belges francophones pensent qu'il y a quelque chose après la mort(2).

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