Annonces des séminaires

Séminaire du mardi 20 juin 2017


Service Laïque d'Aide aux Victimes 

Le Service d’aide aux victimes est subsidié par la Région de Bruxelles-Capitale pour assurer sur l’arrondissement judiciaire de Bruxelles, une aide sociale et juridique ainsi qu’un accompagnement psychologique aux victimes d’infraction pénale et à leurs proches.

L’aide psychologique n’intervient pas suite à un désir de travail sur soi. Dans certains types de victimisation, le traumatisme saisit la personne de manière brutale sans qu’elle puisse en comprendre le sens et la raison d’être. L’accompagnement psychologique vise directement le vécu traumatique: il s’agit d’entendre la cassure que l’événement a produit chez la victime, de mobiliser les ressources de la personne face aux heurts de l’existence, de retravailler les mécanismes de défenses psychologiques de survie ainsi que sa capacité à maintenir ou restaurer ses liens sociaux.

Par ailleurs, nous offrons également une aide aux victimes de faits anciens qu’ils soient récurrents ou enfouis. A ce niveau, la demande d’aide psychologique participe souvent tant du désir d’être entendu et reconnu comme victime que du souci de recevoir une aide adaptée pour se déprendre de l’emprise traumatique.

L’aide psychologique ainsi octroyée apporte la reconnaissance et la possibilité de reconstruction à partir de la situation particulière de ces victimes et des effets spécifiques de leur victimisation ( abus sexuel, harcèlement..).

Reconnaissance ne signifie pas renforcement de l’identité de victime ou capture identificatoire; le service d’aide aux victimes cherche à remobiliser les ressources des personnes pour leur permettre de reprendre le cours de leur existence.

Séminaire du mardi 18 avril


 Les aspects psycho sociaux dans les catastrophes

Par Daniel Vanden Bossche, Psychosocial Manager Bruxelles-Capitale

Lors des catastrophes, nous l'avons malheureusement expérimentés, les besoins sont nombreux y compris dans le domaine psychosocial. Accueillir les victimes, les personnes traumatisées, les familles. rester disponible dans l'après-coup. Nous l'avons fait et le faisons encore aujourd'hui, mais nous aurions besoin de ressources complémentaires.

La Belgique a crée pour cela un outil : le plan d'intervention psychosocial ou PIPS dont la spécificité est de s'occuper des personnes qui ne relève pas de urgence médicale durant les crises. Daniel Vanden Bossche viendra nous en parler.

Séminaire du mardi 21 mars 2017


Sur le divan des guérisseurs 

Par EVRARD Renaud, AMIOTTE-SUCHET Laurent, KESSLER-BILTHAUER Déborah

l'existence des psy n'a pas fait disparaître les sorciers et ni les exorcistes.
Pourquoi ? A quelles fonctions répondent-ils que nous ne remplissons pas ?

Des chercheurs, anthropologues, sociologues et cliniciens se sont penchés sur le sujet.

Nous entendrons deux d'entre eux. L'un nous parlera des prêtres exorcistes (Avocat du diable et nouveau thérapeute ou comment le prêtre exorciste élabore sa légitimité ), l'autre de la pratique de la sorcellerie en Lorraine aujourd'hui >La santé mentale victime de la sorcellerie dans la Lorraine du XXIE siècle).

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Séminaire du mardi 21 février 2017


Wagner est une maladie

Dr Jean-Paul Mullier
Président du cercle francophone Belge Richard Wagner

Deux cents ans après sa naissance, cent ans après avoir dominé la planète musique, Wagner continue à fasciner, à faire l’objet de dévotion d’une part et être un sujet de rejet voire de dégoût de l’autre.

Pour la plupart, en raison de sa complexité, ses opéras semblent réservés aux initiés, « ils constituent une montagne que l’on gravit ou que l’on contourne. »

En 90 minutes, nous allons essayer avec l’œil du clinicien de situer, l’homme, son œuvre et d’examiner ce qui en fait un cas exceptionnel dans l’histoire de la musique voire de l’histoire de l’art et en essayant de comprendre ce qui conduit à la « wagneromanie. »

Séminaire du mardi 20 décembre 2016


Peut-on suivre un monstre ?

Animé par Anne-Marie Hassoun

Nous avons tous eu des patients qui nous horrifiaient. Que faire ? Accepter de les suivre ? Comment ? À quelles conditions ? Refuser ? Mais dans quelle limite.

Le psychiatre américain Leon Goldensohn s'est trouvé devant cette situation. Il a suivi les accusés du procès Nuremberg. Il en a gardé des traces et avait l'intention d'en tirer un livre, il n'en eut pas le temps. 40 ans plus tard, ses carnets sont sortis de l'oubli et publiés sous une forme qui respecte ce qui fait leur singularité : le matériau brut des entretiens retranscrits tels quels par le psychiatre. Le film "Les carnets secrets de Nuremberg" est construit autour de ce document historique inédit.
Nous avons tous eu des patients qui nous horrifiaient. Que faire ? Accepter de les suivre ? Comment ? À quelles conditions ? Refuser ? Mais dans quelle limite ?

Séminaire du mardi 17 janvier 2017


Des yeux pour guérir 

Par Nathalie Egée, Anna Taillandier, Sophie Vanden Eynde, psychologues cliniciennes à l'Hôpital Erasme.

L’EMDR, une approche thérapeutique pour soigner les traumas

Dans ce séminaire, nous expliciterons ce qu'est l'EMDR, le modèle théorique sous-jacent, les indications et contre-indications et les différentes phases du protocole.

Nous étayerons notre exposé de vignettes cliniques.

Seminaire du mardi 15 novembre 2016


Arthur Rimbaud 


L’action, l’ennui, l’ailleurs, la création

Par Daniel Desmedt, chef de service de psychiatrie des Hôpitaux Iris Sud

Né à Charleville en 1854, Arthur Rimbaud est d’abord un élève brillant, distingué pour ses compositions latines. Il devient un adolescent fugueur, qui cherche à échapper à l’ennui en se réfugiant dans la poésie. Découvert par Paul Verlaine, il est accueilli à Paris dans le petit cercle des poètes d’avant-garde. Il séduit par ses audaces fulgurantes, décourage ses amis par ses comportements insupportables. Il vit un amour passionné avec Verlaine, lequel finit dans une prison bruxelloise pour lui avoir tiré dessus…. Rimbaud renonce à la littérature et disparaît.
On le retrouve à Aden ou en Abissynie, commerçant de café et trafiquant d’armes.

Toute sa vie, il cherche un ailleurs et passe avec obstination de l’éblouissement à l’ennui.

« Je est un autre » écrivait-il . Mais comment vivre avec cet autre ?

Séminaire du 20 septembre 2016


Soins palliatifs et psychiatrie

Par Isabelle de Cartier, directrice de l'ASBL Palliabru
Sophie Duesberg et Soo-Nam Mabille, psychologue



Les soins palliatifs font partie du paysage de l’accompagnement de la fin de vie. L’équipe des psychologues de Palliabru, Plateforme des soins palliatifs de la région Bruxelles-Capitale, a pour mission, entre autres, d’aller à la rencontre des patients sous statut palliatif, ainsi que de leurs proches ou les intervenants qui en font la demande.

Accompagner ces personnes nécessite de trouver, chaque fois, une position adaptée à leurs attentes aussi diverses qu’il y a de fin de vie. C’est tout autant un choix clinique qu'une position éthique.

Une partie de l’équipe des psychologues de Palliabru (Sophie Duesberg et Soo-Nam Mabille) ainsi que sa directrice (Mme de Cartier) viendront le 20 septembre vous présenter ce travail plus particulièrement lorsqu’il se retrouve aux abords de la psychiatrie.

Séminaire du mardi 21 juin 2016


Après le 22 mars 2016
Comment penser le rôle des psys 

Par Marie Léchevin et Anne-Marie Hassoun, psychologues de liaison, HIS

Le 22 mars 2016, de nombreux psychologues hospitaliers ont été mobilisés dans le cadre du plan MASH. La plupart d’entre nous ne s’étaient jamais imaginé dans une situation de ce type et n’ont pas de formation spécifique. Nous avons fait face à l’urgence de notre mieux, chacun à notre manière.

Nous avons eu envie de revenir sur cette journée et de réfléchir aux manières possibles de travailler dans ce contexte. Nous avons interviewé quelques représentants d’autres hôpitaux et nous avons découvert des optiques très différentes les unes des autres. Nous nous sommes posées des question éthiques.

Nous vous proposons d’y penser ensemble.

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